J’ai toujours été une amoureuse de l’amour. Mais la vie ne m’a pas fait de cadeaux tous les jours (le lot de tous nous ici non ?). Et 1000 fois, j’ai eu envie d’y renoncer.
Toi aussi c’était ton dessin animé préféré ?
Mais depuis quelques mois, je ressens l’amour différemment. Je ressens l’amour profondément. C’est arrivé un matin tous gris, un lundi, j’avais pas envie. Je m’assois dans le métro et l’amour m’arrive en écho. Dans mes oreilles, la chanson de Jacques Brel “Quand on a que l’amour”, les larmes coulent sur mes joues. Je comprends que l’amour est la réponse à tout. Quand on croit en l’amour, on a une foi inébranlable en la vie. Un filet de sécurité pour se rattraper les jours où il fait trop nuit.
Hello, moi c’est Amélie Marzouk, je suis photographe, autrice et exploratrice du sensible. Cette newsletter, je l’écris avec le cœur pour vous partager ma vision du Monde. Avec mes mots et mes portraits, j’aimerais vous aider à ressentir sans rougir. Merci d’être de plus en plus nombreux à me lire ♥️ Abonnez-vous gratuitement pour ne louper aucune édition
Ma théorie des bisounours de l’amour
Pendant longtemps j’ai cru que ma foi en l’amour dépendait des événements extérieurs que je vivais. Que je ne pouvais pas décider d’être heureuse ou pas.
J’avais même une théorie très précise de l’amour que j’avais développée avec mes copines : nous naissons tous avec un nombre précis de Bisounours, ils meurent au fur et à mesure, à chaque fois qu’on est déçu par l’amour ou à chaque fois qu’on vit des épreuves difficiles. Et puis un jour, on en a plus du tout. Fin de l’histoire. Pas de happy end à l’américaine.
J’étais une petite fille joyeuse mais anxieuse - toujours prête à accepter le pire
La vie était une fatalité, je ne pouvais pas lutter. Les éléments étaient trop grands. Et je n’avais nulle part où me raccrocher parce que je ne croyais ni en la résilience ni en une divine sainteté.
A chaque événement traumatisant, je vacillais : le divorce de mes parents, une rupture amoureuse, une infertilité sans espoir, un confinement à durée indéterminée, le départ de ma mamie chérie, des épreuves dont je ne pensais pas pouvoir me relever.
Croire en l’amour même quand on en pas reçu
Cette fatalité, on me l’a engrammée sous la peau pendant des années.
Je n’ai pas reçu le bon amour de mes parents. Ils pensaient m’aimer bien, mais ils m’ont aimé mal. Ils m’ont cabossée, privée de cet amour inconditionnel qui pose les fondations de toute une vie (et qu’on est tous censé recevoir à la naissance ?).
Pendant des années j’ai mal aimé, je me suis mal aimée, je me suis faite mal aimée. Parce que je ne savais pas faire. Etre regardée était toujours soumis à des conditions.
On m’aimait (bien) si j’étais sage, on m’aimait (bien) si j’étais la première de la classe à l’école, on m’aimait (bien) si je m’occupais de ma soeur et de mon frère, on m’aimait (bien) si j'écoutais ma mère me raconter toutes ces horreurs entendues dans son travail d’assistante social.
Ma mère ne m’a jamais frappé, mais elle m’a inculqué que la vie c’était des grands malheurs, des drames qui entachent le bonheur. Et que personne ne pouvait y échapper. C’était ce qui nous attendait à chaque coin de rue.
Je ne vais pas vous raconter tous ces souvenirs parce que j’ai décidé de les effacer pour me concentrer sur l’amour et la beauté. Mais petite fille, c’était ma normalité, ma réalité. Alors les moments de joie je pensais (savais) que ça ne pouvait pas durer. Qu’on allait toujours le payer à un moment donné.
L’AMOUR je l’ai apprivoisé toute seule - un chemin qui n’a pas été facile
J’ai trébuché, je suis tombée, j’ai douté et longtemps pensé que même s'il existait il ne m'était pas réservé.
Mais maintenant je sais que l’amour est partout, et que plus on y croit plus il est là.
Trouver l'été au coeur de l'hiver
Aujourd’hui, j’écris l’amour, je le questionne pour le comprendre, je le diffuse parce que je voudrais redonner de l’espoir à tous ceux qui ne croient plus. Tous ceux qui ont été blessés et qui ont séché leurs larmes en se disant que pour eux c’était terminé.
🎤 Cette semaine, j’ai tendu mon micro à des inconnus dans les rues de Paris pour les interroger sur leur vision de l’amour.
Le témoignage de cette femme m’a profondément bouleversée et m’a rappelé à quel point continuer à aimer était un choix. Celui qui sauve de tout, celui qui nous permet de continuer à vivre.
J’ai enfin lancé ma chaîne Youtube, n’hésitez pas à vous abonner pour découvrir les formats longs qui arrivent bientôt ❤️
On nous parle très rarement de cette possibilité : découvrir qu’il n’existe pas d’événements heureux ou malheureux en soi, mais qu’il existe une dimension plus profonde en chacun d’eux. Mais comment faire cette découverte au quotidien ?
Il ne s'agit pas de trouver un petit rayon de soleil au milieu de l'hiver, mais un été invincible qui ne pourra plus jamais faire défaut, qui demeure là, en nous, comme un ami cher auquel on aurait fermé la porte il y a longtemps.
L'écrivain Albert Camus nous invite à reconnaître, dans les moments les plus tristes les plus sombres et difficiles de notre vie, le surgissement éclatant de l'été. Mais que symbolise cet été ? Quelle part de nous représente-t-il ?
👉 Le podcast ressource pour découvrir comment cultiver cet invicible été : Ecoutez ici
💌 Votre déclaration
Si vous lisez cette lettre chaque semaine, c’est que vous aussi, vous croyez peut-être — un peu, beaucoup, encore — en l’amour.
J’aimerais que cette newsletter devienne un espace de partage, un lieu où l’amour se transmet de façon collective.
Alors aujourd’hui, j’aimerais vous inviter à écrire VOTRE déclaration ❤️
à quelqu’un que vous aimez profondément (mort ou vivant)
à vous-même
à une rencontre ou à la vie.
Une lettre comme on les écrivait avant dans le temps.
Chaque semaine, je partagerai une des vos déclarations ici (anonymement ou pas, à votre convenance).
Parce qu’aimer, c’est aussi oser le dire et qu’on ne le fait pas assez.
👉 Pour participer, il vous suffit de me la partager ici : https://tally.so/r/w2Yjv9
Rappelez vous que “tout passe”même quand cela vous semble impossible. C’est le mantra que je me répète les jours de moins bien.
Cette phrase me fait penser à une conversation que j’avais eu avec un policier pendant le confinement. Je me plaignais de la situation et j’angoissais parce que je n’en voyais pas la fin. Et il m’a dit cette phrase que j’ai gardée tout au fond de moi “Madame, toutes les bonnes choses ont une fin. Mais les mauvaises aussi, n’oubliez jamais ça”
Je vous souhaite un merveilleux we, chaud mais léger. Et je vous laisse avec les paroles l’une plus belles chansons d’amour. Celle de Daniel Levy “L’envie d’aimer”
Ce sera nous, dès demain
Ce sera nous, le chemin
Pour que l’amour
Qu’on saura se donner
Nous donne l’envie d’aimer
Et voici Ma playlist pour me recharger les jours où je doute : https://dzr.page.link/vLQxr3jJRVVKzUQ98
Avec tout mon amour 💋
Amélie
Merci d’oser écrire l’amour… je crois, moi aussi, que l’amour est partout mais qu’il faut parfois traverser beaucoup de nuit pour le reconnaître🙏🏼♥️
Merci Aurélie pour ce bel article. Pour rebondir, il y a la très belle pratique d'Elizabeth Gilbert Letters from Love... Une pratique qui me rappelle ce que tu décris. S'écrire chaque jour une lettre d'amour. Elle a un substack consacré aux Letters from Love : https://elizabethgilbert.substack.com/