Bienvenue dans la 12ème édition de “Ma déclaration”. Cette newsletter, je l’écris avec le cœur pour vous partager ma vision du Monde qui va bien au delà de la photo. Avec mes mots, mes portraits et mes inspirations, j’aimerais vous aider à ralentir et à ressentir sans rougir. Merci d’être de plus en plus nombreux à me lire ♥️
La photo ce n’est pas mon métier, mais ma façon de regarder le monde et de vous le partager - Portrait réalisé par Emeline Hamon
J'ai longtemps pensé que gagner beaucoup d'argent avec la photo me rendrait heureuse.
J'ai couru après les objectifs pour avoir toujours plus.
Je me suis épuisée, j'ai lutté et j'ai renoncé.
Je m'étais trompée.
Cette course était sans fin, ce n'était pas mon chemin.
Ce qui me rend heureuse c'est de faire ce que j'aime
Ce qui me rend heureuse c'est de vous rencontrer
Ce qui me rend heureuse c'est de mettre de la lumière dans vos journées
Depuis toujours, on nous apprend à être dans le "faire" mais jamais dans l’"être".
Il faut être performant
Il faut réaliser des actions concrètes
Il faut ne jamais plier
Vous avez une seule vie et elle commence maintenant.
On nous fait croire qu’il y a un seul chemin
Mes parents étaient fonctionnaires et pour eux ce qui comptait le plus c’était la sécurité financière et le prestige de la fonction.
Servir l’Etat, la reconnaissance ultime. Le plus haut niveau que l’on puisse atteindre. Mon père était “cadre supérieur” (comme il aimait le rappeler à tous ceux qui lui posaient la question) au Ministère de l’Intérieur.
Tous les matins, il se levait à l’aube pour prendre son train. Direction Paris. Aucun sursis. Tous les jours, le même chemin sans se poser de question. Parce qu’il fallait souffrir et subir pour mériter son salaire.
Et moi je le voyais rétrécir d’années en années. Je savais que je ne voulais pas de cette vie là. Mais j’ai longtemps cru que c’était le seul itinéraire. L’autoroute qu’on me demandait d’emprunter. J’ai bien essayé de bifurquer en demandant à mes parents de m’inscrire au BTS photo à 18 ans. Mais leur réponse a été catégorique : c’était NON.
Alors je me suis résignée. J’ai accepté ce destin tout tracé sans arrêt. 10 ans dans les assurances. Et puis un jour je me suis réveillée et j’ai mis fin à l’errance.
Depuis je me suis encore perdue, mais mon coeur est ma seule boussole. Celle de mon échappée folle, une route dont j’invente les contours au gré de mes envies.
Une seule question à se poser
On lutte parce qu’on a peur du regard des gens, parce qu’on a peur de ne plus gagner assez d’argent, parce qu’on a peur d’être arrogant… pour qui se prend-on pour croire qu’on peut réaliser nos rêves ?
On est pas ici pour kiffer. Sinon ça se saurait.
Quand tous les doutes nous assaillent, il n’y a qu’une seule question à se poser. “Si on gagnait un million de dollars et qu’on était libre de toute obligation, on ferait quoi là tout de suite maintenant ?”
Cette question nous sauve de tout, nous permet d’écouter cette petite voix que l’on essaie d’étouffer. Trouver la réponse, la vraie, celle qui vibre au fond de notre ventre, tapie dans l’ombre depuis des années.
Vous avez la réponse !
Le déclic que vous attendez
Même quand on connaît la réponse, pas toujours facile de la concrétiser. Changer de chemin ne veut pas dire tout plaquer. On peut aussi prendre un chemin de traverse, la route juste à côté.
Des déclics, j’en ai connu plusieurs grâce à des personnes qui m’ont guidée : une phrase que j’étais prête à entendre et la magie a opéré.
Maintenant que j’ai pratiqué, j’aime les provoquer chez les personnes que je rencontre.
La semaine dernière, je croise cette femme dans une soirée, elle me confie son mal-être et la perte de sens pour son métier. Je lui pose la même question : “Si tu gagnais un million de dollars maintenant, tu ferais quoi ?” Ses yeux ont brillé, elle a compris là où son coeur voulait aller.
Et moi je me suis endormie heureuse de l’avoir réveillée.
Et si on se rencontrait pour de vrai
Vous êtes nombreux à me suivre ici et sur les réseaux mais moi j’ai les vraies rencontres dans la vraie vie.
Alors si vous êtes sur Paris ou pas loin, j’adorerais vous inviter à ma nouvelle exposition “(I’m)Visibile” à la galerie Kiff & Marais.
Vernissage Samedi 19 avril (demain) de 18h30 à 21h
Soirée de clôture Mercredi 23 avril de 18h30 à 21h
Pour recevoir une invitation c’est ici : https://tally.so/r/wbzvZ1
Exposition à la Galerie Kiff & Maris - 17 rue des gravilliers Paris 3e
Avec cette nouvelle série, je vous dévoile l'intime.
Mes photos, mes mains et mes mots deviennent les indices d'une énigme tissée avec l'altérité.
«(I'm)Visible» est une célébration des singularités pour que l'autre ne soit plus un étranger.
Cette nouvelle série, c’est bien plus que des photos, c’est pour moi la concrétisation de ce nouveau chemin que j’ai osé prendre il y a quelques mois quand j’ai compris que l’argent n’était pas mon moteur. Cette série c’est le miroir de celle que je suis vraiment.
Je vous souhaite de vous perdre pour trouver votre chemin, celui qui vous va bien et qui colorera vos nouveaux matins.
Avec tout mon amour 💋
Amélie