Bienvenue dans la 2ème édition de Ma déclaration. Merci de me lire ♥️
Pour la bonne année, on peut prendre 1000 bonnes résolutions que l’on ne tiendra pas, qui seront rangées au fond d’un tiroir et oubliées dans moins d’un mois. Moi je ne souhaite surtout de profiter de la vie devant soi !
La vie c’est quoi ? Quelques heures, quelque jours, quelques mois et pour les plus chanceux d’entre nous de belles années à profiter. Nous savons que nous allons tous mourir mais personne ne connait son heure de départ.
Et quand des indices sonnent la fin de la récré, le même refrain revient : des regrets de ne pas avoir osé réaliser ce qui nous faisait tant rêver.
“Je ne cesse d'apprendre. Mon unique projet est de me sentir vivante jusqu'au bout”
Perla Servan-Schreiber
Je me souviens de ma grand mère qui se plaignait à chaque anniversaire. Elle me disait « C’est moche de vieillir ». Et enfant, je ne comprenais pas. Ma grand-mère était une femme merveilleuse, coquette et d’une douceur infinie. J’adorais passer du temps à ses côtés. Je ne voyais pas son âge mais tout le bonheur qu’elle m’apportait.
Aujourd’hui, j’ai 44 ans, presque l’âge qu’elle avait quand je suis née. Et je réalise la chance que j’ai d’être ici en bonne santé. Bien sûr le corps et la peau changent mais je me dis que ce n’est qu’une métamorphose de plus à traverser.
La vie devant soi, c’est ma philosophie et un livre que j’adore. (Filez le lire si ce n’est pas déjà fait). Je ne veux pas être de celles qui compte le nombre de fois qu’il me reste à voir les cerisiers fleurir comme le faisait Francoise Hardy.
Je partage plutôt l’amour de la vie de Perla Servan Schreiber : “Vieillir est une aventure : se donner comme projet de rester vivant et non de rester jeune”.
De nouvelles expériences chaque année
Depuis quelques années, j’entretiens mon âme d’enfant et je ne m’interdis rien. Je teste de nouvelles expériences qui me font envie juste pour le plaisir de m’émerveiller.
L’été dernier, j’ai acheté un billet à la fête foraine pour faire du trampoline avec ma fille de 8 ans. J’étais la seule adulte. Peut-être parce que les autres pensaient qu’ils étaient trop vieux pour ça.
J’ai adoré VIVRE ce moment qui m’a ramené en enfance et j’ai hâte de recommencer.
Je sais que certain.e.s d’entre vous n’osent pas parce qu’ils se pensent que ce n’est plus de leur âge. De quoi avez vous peur ? D’être ridicule.s ?
Essayez sans vous freiner, sans vous soucier du regard des autres. Et je ne parle pas que du trampoline.
Je parle des choses qui vous font envie, mais pour lesquelles vous vous dites qu’il est trop tard : apprendre à dessiner, danser sur la plage, écrire un roman…
Un couple d’amoureux que j’ai croisé fin décembre sur la plage de Cascais au Portugal. Ils m’ont ému et j’ai adoré les voir savourer ce moment sans se soucier du regard des autres.
Il n’y a pas d’âge pour vivre et réaliser vos rêves. N’attendez pas DEMAIN, ça sera trop tard.
Le Paon : renouer avec sa créativité
Petite, je créais sans avoir peur du résultat. Je créais pour m’amuser et partager des moments avec ceux que j’aimais : coudre avec ma mamie chérie était mon passe-temps favori. Puis ado, j’ai tout stoppé. J’avais peur d’être jugée et je préférais trainer mes pieds sur les canapés plutôt que de me ridiculiser.
On trouve souvent plein d'excuses pour ne pas s'y remettre. Pas le temps, pas de matériel, pas de "don" (le fameux !)... Mais créer est une source de joie infinie et une belle façon de s’émerveiller.
Pour vous aider à vous reconnecter à votre élan créatif, Le Paon a conçu des formats d’ateliers pour tous les goûts, les niveaux, les envies : dessiner, coudre, peindre, broder… Des cours en ligne et en présentiel.
Une expérience que j’ai testée en octobre cette année et que j’ai adorée. Je pensais que je ne savais pas dessiner mais c’était juste une fausse croyance. Maintenant je dessine tous les jours, c’est ma nouvelle routine avec le journaling et ça me fait beaucoup de bien.
.
Créer, c’est comme le sport, c’est un rendez-vous avec soi-même que l’on peut mettre dans son agenda. Et pour vous aider à bien commencer l’année, vous pouvez tester un cours en ligne gratuit ici avec le code AMELIE2025
“Denise - Une leçon de vie”
Chaque semaine, je vous partagerai ici une nouvelle en lien avec le thème de la semaine.
Derrière le comptoir avec ses parents dès l’âge de 6 ans, c’est comme ça qu’elle a appris à aimer les gens. Les rencontrer, les écouter, échanger autour d’un café. Et puis il y a eu Jacques, qui venait tous les dimanches prendre l’apéro avec ses parents. “A cette époque-là, on savait s'habiller”. Et un jour, il a eu le courage de l'inviter à danser. Il lui plaisait beaucoup son Jacques. Il était beau et tellement tendre. Ils avaient tout pour être heureux. Mais la maladie l’a emporté 4 ans seulement après qu'ils se soient dit oui. Il y a eu d’autres hommes après, mais Jacques elle n’a jamais pu l’oublier. Elle pense souvent à lui avec regrets et aux belles années qu’ils auraient pu partagées. Denise est une passionnée, petite avec son père elle chantait. Elle a même gagné le concours d’un radio crochet. Son père, il était fier. Mais elle n’a pas pu en faire son métier. Depuis qu’elle est à la retraite, Denise peint, coud et fait du tricot. Ça la détend mais elle ne voit plus trop. Et ça, ça l'embête vraiment. Elle préférait avoir mal aux genoux plutôt que de ne plus rien voir du tout. Denise me dit qu’elle aime bien les photos, mais les belles celles que l’on imprime. Pas les photos d’identité. La dernière fois qu’elle en a fait pour ses papiers, elle s’est détestée : “ils m’ont demandé de pousser ma frange et mes lunettes. On aurait dit une vieille de 150 ans”. Quand je lui propose de prendre la pose pour moi. Elle ne se pas fait prier. Elle me demande si elle peut mettre son beau manteau blanc, celui qu’elle vient d’acheter. Denise a soufflé ses 98 ans le mois dernier et je crois que la coquetterie c’est ça son secret.
Cette newsletter, je voulais la dédier à Abraham décédé le 29 novembre dernier.
De cet homme, je ne connaissais rien et pourtant j’ai saisi toute sa lumière dans la video partagée par sa soeur quelque jours après sa mort.
Voici les quelques mots que j’ai écrits pour lui rendre hommage :
Abraham est mort
Un poète qui brille un peu plus fort
Je ne connaissais rien de lui
Aujourd’hui, sa lumière hante mes nuits
Une vie au goût amer d’inachevé
Une vie trop courte mais une si jolie traversée
Merci Monsieur Abraham
Votre voix résonne encore si fort
Un baume pour adoucir la noirceur
Et rêver d’un monde meilleur
Abraham ça veut dire “le père des nations”
Un homme épris de justice qui nous offre sa protection
Rien ne pourra éteindre votre lumière
Un invicible été pour nous guider les nuits d’hiver
La vie est précieuse. Cueillez-la à chaque instant ❤️
Amélie
Je suis émue par tant d’amour de soi et de liberté. Bravo