#8 - J'ai arrêté l'alcool pour créer

La création, ma nouvelle addiction à consommer sans modération

Bienvenue dans la 8ème édition de “Ma déclaration”. Cette newsletter, je l’écris avec le cœur pour vous partager ma vision du Monde qui va bien au delà de la photo. Avec mes mots et mes portraits, j’aimerais vous aider à ressentir sans rougir. Merci de me lire ♥️

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“Allez juste un p’tit verre”

Je n’ai jamais eu une grosse consommation d’alcool. Mais même quand je n’avais pas trop envie, je me suis toujours sentie socialement obligée d’accepter. Juste pour faire plaisir et ne pas me faire remarquer.

Je n’ai jamais eu une grosse consommation d’alcool parce que j’ai toujours eu peur de me mettre dans des états où je ne contrôlais plus rien.

Cela fait quelques mois que j’ai très envie d’arrêter et ça y est je suis prête à le faire.

Je vous raconte pourquoi.

Mon ivresse, je la trouve dans l’écriture tous les jours

Pour faire comme tout le monde

Pendant mes années d’études, j’ai observé de nombreux amis frôler des états éthylique tous les week-ends sans s’en inquiéter.

Je ne les ai jamais jugé mais certains d’entre eux souhaitaient m’entraîner dans leur rythme pour ne pas être seuls à consommer. Et comme je résistais je me suis souvent sentie comme la fille “pas cool” du groupe.

Ne pas être capable de surconsommer de l’alcool m’a toujours questionné : je n’étais pas assez forte physiquement pour encaisser (ma petite taille était un handicap) ? Je n’aimais pas l’effet alors pourquoi tout le monde kiffait ? Je ne ressentais pas ce besoin de m’oublier au point de ne plus me rappeler de rien le lendemain.

Ma consommation était modérée.

J’aimais l’ivresse que deux verres me procuraient. Un peu de bulles pour fêter et célébrer les victoires (comme si l’alcool était le seul moyen de le faire).

L’alcool est partout

L’alcool est infiltré dans la culture française. Quand tu ne bois pas et que tu es une femme en âge de procréer, on te demande systématiquement si tu es enceinte. Comme si boire était obligatoire.

Alors même quand tu n’as pas trop envie. Il y a toujours quelqu’un pour te dire « juste une petite coupe pour trinquer » Et tu acceptes pour ne pas être obligé.e de te justifier.

Pendant la grossesse, l’alcool ne m’a pas du tout manqué. Mais après avoir accouché j’ai repris ma consommation sans me poser de question.

Je n’avais jamais envisager d’arrêter.

La création, ma plus belle addiction

Maintenant avec le recul, je me dis que l’alcool me procurait la sensation d’ivresse qu’il me manquait dans ma vie. Comme si je n’étais pas assez remplie.

Quand j’ai commencé à créer pour moi (en dehors des commandes - des séances que je réalise pour vous), il m’est arrivé de penser que boire un verre de vin pourrait me rendre plus créative alors j’ai essayé une fois. Et je me suis rendue compte que l’alcool même absorbé en petite quantité m’empêchait d’être présente à moi-même. Il perturbait mon flow créatif, m’empêchait de dialoguer avec mon intériorité.

Tirage N°5 de ma série “Ma déclaration” - Un cri du coeur pour recréer du lien et du beau entre nous

L’alcool embrume nos pensées et noie nos émotions. Créer sans, c’est bien plus puissant.

Aujourd’hui, créer me remplit et je n’ai pas envie d’être polluée par une substance qui viendrait entraver mon intimité. Je veux être connectée à mon essence & à ma spiritualité.

Pourquoi arrêter totalement ?

Parce qu’en vieillissant je me rends compte que je le supporte de moins en moins et que je ne veux pas infliger ça à mon corps et à ma tête. Derniers verres le 10 février : deux verres de vin rouge en mangeant et 8h de mal de tête derrière.

L’alcool est un poison que l’on peut prendre sans prescription. Avant je n’osais pas dire non. Maintenant, je n’ai plus envie de faire semblant.

Et j’ai trouvé la nouvelle alternative qui me fait kiffer en journée comme en soirée : la KOKO une boisson 100% bio et pétillante.

La Koko - c’est plus qu’une boisson c’est un mode de vie ! Drink better & Live better

Si vous avez envie de tester, voici un code promo réservée aux lecteurs de ma newsletter : MARZOUK15

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“Monique - Sauvons le Cheval Blanc”

Chaque semaine, je vous partagerai ici le portrait d’un inconnu (photo, mots ou vidéo)

J’ai arrêté l’alcool mais j’aime toujours autant trainer dans les cafés et celui de Monique, je voudrais le sauver.

J’ai découvert son histoire sur les réseaux et j’avais envie de l’aider alors je me suis écoutée. Le lendemain matin j’ai filé en train jusqu’à Lille pour la rencontrer. Cette vidéo c’est ma façon à moi de la soutenir. Un élan du coeur pour sauver son café mais aussi pour tous les vieux bistrots qui disparaissent du paysage français : des lieux de vie “essentiels” dans lesquels on célèbre, on écoute, on trouve du réconfort et on se crée parfois une nouvelle famille quand on en a pas (plus).

Monique n’a pas été très carrée dans sa compta depuis le confinement et aujourd’hui elle se retrouve à devoir rattraper tous les arriérés. Alors on peut se dire que c’est de sa faute, ou on peut faire preuve d’humanité en oubliant jamais que les erreurs on en fait tous dans notre vie.

Si vous voulez l’aider avec un euro ou plus, vous pouvez participez ici :

Cagnotte pour sauver le Cheval Blanc

Sinon vous pouvez aussi allez boire un café chez elle à Wazemmes (Lille).

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Je vous partagerai la suite de mon aventure sans alcool ici dans quelques semaines.

Mais je peux déjà vous dire que arrêter l’alcool m’a permis d’arrêter aussi le coca. Parce qu’en cherchant des alternatives quand je sors, j’ai redécouvert le thé glacé et que j’adore ça.

Si vous aussi vous voulez arrêter mais que vous êtes gênés par la question “Pourquoi tu ne bois pas ?”

Vous pouvez répondre “Et toi pourquoi tu bois ?”

En général, c’est la réponse qui neutralise tout !

Avec tout mon amour 💋

Amélie